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Vanité Cynique

1 octobre 2009

Now I stand alone.

Je me suis réveillé ce matin et j'ai réalisé que ça faisait bientôt quatre mois. Quatre mois que mon petit coeur avait décidé de recommencer à battre, vaillamment, envers et contre tous. J'allais me coucher ce soir quand j'ai réalisé que, par delà la haine intense que je lui portait, j'avais terriblement envie de le voir. Chacun de ses touchers sont insupportables. Chacunes de ses paroles me semble brutales, même les plus douces. Il m'agresse littéralement, simplement en restant celui que j'ai connu. Et il me dégoûte, en devenant chaque jour un peu plus inconnu. Finalement je pense qu'il me manque. Au travers de toutes ces émotions, la peine surnage, la nostalgie comme camarade. Je le regrette un peu plus à chaque regard. Je me déteste un peu plus aussi.

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17 septembre 2009

I can't find the words to say. But they're overdue.

J'ai rien à écrire. J'ai des instants de sérénité, instants libérateurs, ces quelques minutes par semaines où je peux vraiment réfléchir et me dire que rien ne cloche dans ma vie. Le reste du temps n'est pas vraiment triste ou malheureux. Simplement vide. Vide de tout sentiment. Il y a toujours un certain degré de malaise à ressentir autant de vide. Je suis totalement amorphe, apathique. Ma vie ne fait aucun sens. Je me réveille péniblement, passe 45 minutes à essayer d'être la plus belle possible. Pour rien, soit dit en passant. Je ne me sens jamais plus belle pour autant, c'est juste une sorte d'habitude, comme pour épargner au monde la vision de l'épave que je suis à l'intérieur. Je vais en classe, dessine (ce qui est logique pour une étudiante en art), dessine jusqu'à s'en faire saigner les doigts, ressort. Parle quelques instants avec ses amis. Je repart chez moi, oubliant dans l'instant les conversations futiles que j'ai eu. Je m'assoie devant mon piano, pratique un peu. Puis la lassitude prend le dessus. Je me met à dessiner. La lassitude revient, encore plus forte. Alors je vais marcher. Marcher jusqu'à crever les semelles, marcher jusqu'à me perdre. Marcher pour ne pas réfléchir, penser à des choses tellement futiles que je les oublies sur le champ. Marcher pour trouver un but quelconque, marcher pour éprouver ne serait-ce qu'un sentiment. Ça fait bien longtemps que je n'ai rien vécu de vrai. D'intense bonheur. Il y a un mois environs, j'ai été dans un intense malheur. Maintenant, je ne ressent plus rien. Et, par le fait même, je ne peux pas m'en inquieter, mais me choquer, m'en attrister. Je ne ressent plus rien. Pourquoi je changerais ça? Ce n'est pas du malheur. Mais je ne suis pas heureuse non plus. Je suppose que je ne suis pas la seule.

13 septembre 2009

Il y a longtemps que je ne m'étais pas sentie aussi calme.

       Quand je repense à nous, je vois beaucoup de douleur. En mon sens en tout cas. Mais je vois aussi toutes ces soirées passé dehors, avec nos amis, à fumer. Je nous revois, cigarette au bec, quand je ne comprenais absolument pas leurs conversations sur les voitures et les jeux vidéos. Je nous revois chez Alex, quand les gars jouaient à brawl, et moi, minorité visible à plus d'un aspect, les observant, riant de les voir si absorbé par un simple jeu. Je nous revois dans sa voiture. Dans la plupart de mes souvenirs, on est dans sa voiture. On va chez un de ses amis. On rentre chez lui. On s'engueule, on se tait, on écoute la musique, on savoure les émotions. On roule sous les étoiles, la majorité du temps. Quand je repense à nous, je me revois assise chez moi, à l'attendre. Plus souvent qu'autrement, je passais mes journées à l'attendre. Et quand il arrivait, c'était pour être plus ou moins absent. Quand je repense à nous, je souris. C'étais une relation avec un beau début. Un pari pour l'impossible. Deux âmes comme les nôtres ayant décidé d'essayer de vivre quelque chose ensemble. Un pari pour l'impossible, réellement. On le savait depuis le début. En vrai, ce fut un début explosif, et après, le reste allait en empirant. Pourtant, oui, quand j'y repense, je souris. Malgré la relation plutôt merdique, disons-le ainsi, j'ai aimé. Et si on me proposait de recommencer, j'accepterais sans la moindre hésitation. Quand je le regarde, j'ai le coeur pincé par la nostalgie. Mais c'est un bon sentiment, un sentiment que j'aime. Je peux sourire en songeant qu'on a quand même vécu quelque chose d'assez bien. Que cette relation me manquera, mais qu'elle ne sera pas regretté. Je regarde ces souvenirs comme de bons souvenirs, que j'aimerais revivre, mais que j'accepte comme étant strictement du passé, sans tristesse.

        J'ai eu mon lot d'émotion forte avec lui. Peut-être qu'au final, c'était tout ce que je demandais.

13 septembre 2009

Une présentation s'impose. Je déteste ça.

bouh Savoir que j'habite au Canada, au Québec, à Gatineau, que je change mes cheveux aux trois semaines, que j'ai dix-sept ans, que je mesure un mètre cinquante-sept, que je pèse 51 kilos, que j'adore le chocolat noir, que je m'abreuve uniquement de pepsi ou presque, que j'aime le français et l'anglais, que je déteste les maths, que la chimie m'horripile et la physique me plais, que je dessines, que je fait de la musique, que j'ai déjà fait de la nage synchro, que le violet est ma couleur préférée, que je suis franche, que l'hypocrisie m'exaspère, que je mentes aussi souvent que toi, que je sois née à Lyon, que je sois agressive, indépendante, grande gueule, ouverte, gentille, peureuse, que je sois drôle, que je sois pessimiste, que je sois une artiste, que je t'emmerde. Tout ça ne changera strictement rien à ta vie. D'ailleurs, tu sais comme moi que ce n'est que de la curiosité. T'en a rien à cirer de ce que je raconte, de ce que je te dis.

0905091516

Sauf peut-être la partie où je t'emmerde.

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